Catégorie : M1G2(2024)

  • La grippe oubliée

    On présente souvent la période du COVID 19 comme inédite, pourtant il y a cinquante six ans, la grippe de Hong Kong partait de Chine pour se propager sur la planète ; une pandémie meurtrière, qui en quelques mois causait un million de morts. En France, le virus fait plus de victimes que la Covid 19 : près de 35.000 morts. Pourtant, l’épidémie a laissé peu de traces : difficile de trouver des Français qui s’en souviennent, ou des archives qui y font référence ; pas la moindre déclaration politique non plus, du président Pompidou ou de son premier Ministre Jacques Chaban-Delmas, le virus H3N2 a traversé l’Histoire dans l’indifférence générale. Un constat sidérant, dans le contexte du coronavirus. A travers des archives parfois drôles, à travers des témoignages forts de gens qui ont vécu l’épidémie, ou des analyses de chercheurs, de politiques ou de journalistes, nous allons vous raconter comment en cinquante ans, on à ce point bouleversé notre rapport à la Santé et à la mort, pourquoi on exige désormais autant d’un Etat sommé de nous protéger de tous les maux. 

    Quiz : testes tes connaissances sur la grippe de Hong Kong

    Découvres l’évolution des chambres de patients à l’aide des avancées techniques de l’ère moderne. A l’aide de la souris, faites glisser la flèche centrale de gauche à droite.

    Dans la première image, un patient atteint de la grippe de Hong Kong repose dans un lit d’hôpital des années 1960. Dans la seconde image, un patient atteint de la COVID-19 est en soins intensifs, entouré de machines modernes et relié à un respirateur.

    Activité : cliquez sur les puces rouges pour en savoir plus sur les moyens utilisés durant la grippe de Hong Kong

  • Le tatouage en corée du sud

    Le tatouage en corée du sud

    Présentation sur la Corée du Sud

    La Corée du Sud, officiellement connue sous le nom de République de Corée, est un pays d’Asie de l’Est occupant la moitié sud de la péninsule coréenne. Elle est bordée par la Corée du Nord au nord, la mer Jaune à l’ouest et la mer du Japon à l’est. Sa capitale est Séoul, une mégapole dynamique qui constitue également le centre économique, politique et culturel du pays.

    Depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, la Corée du Sud a connu une transformation spectaculaire, passant d’un pays dévasté par la guerre à l’une des économies les plus développées au monde. Elle est notamment célèbre pour ses avancées technologiques et son industrie électronique, avec des géants comme Samsung et LG. En outre, la culture sud-coréenne, avec la K-pop, les dramas télévisés et la cuisine, s’est internationalisée, trouvant des fans partout dans le monde.

    Le pays est également reconnu pour son système éducatif rigoureux et compétitif, ainsi que pour ses infrastructures de pointe. Avec une société fortement influencée par le confucianisme, la Corée du Sud valorise les relations familiales, le respect des aînés et la hiérarchie sociale.

    Présentation Générale sur les Tatouages

    Les tatouages sont des formes d’art corporel qui consistent à introduire de l’encre, des pigments et des colorants dans la peau pour créer des motifs permanents. Les origines du tatouage remontent à des milliers d’années, avec des preuves de pratiques de tatouage dans de nombreuses cultures anciennes à travers le monde, y compris chez les Égyptiens, les Celtes, les Polynésiens et les peuples indigènes d’Amérique.

    Les raisons pour lesquelles les gens se font tatouer varient énormément. Pour certains, c’est une forme d’expression personnelle, un moyen de symboliser des aspects importants de leur vie, de leur culture ou de leur identité. Pour d’autres, les tatouages peuvent avoir une signification spirituelle ou religieuse, servir de talisman ou de marqueur de statut social.

    Dans le monde moderne, les tatouages sont devenus de plus en plus populaires et sont souvent considérés comme une forme d’art et de mode. Les styles de tatouage sont extrêmement divers, allant des motifs traditionnels et tribaux aux œuvres hyperréalistes, en passant par les abstractions géométriques et les hommages à la culture populaire.

    Les Tatouages en Corée du Sud

    La relation entre les tatouages et la société sud-coréenne est complexe et en pleine évolution. Historiquement, les tatouages en Corée du Sud étaient associés à des stigmates sociaux, notamment en raison de leur lien avec les gangs et les activités criminelles. En conséquence, les tatouages étaient largement considérés comme tabous, et même aujourd’hui, ils peuvent encore susciter des réactions négatives, surtout parmi les générations plus âgées.

    Malgré cela, les tatouages gagnent progressivement en acceptation, en particulier parmi les jeunes Sud-Coréens. Ce changement de perception est en grande partie alimenté par les influences culturelles occidentales et la globalisation. Les célébrités, y compris les idoles de la K-pop, jouent également un rôle clé dans la normalisation des tatouages. Des stars comme G-Dragon du groupe Big Bang ou Jay Park sont célèbres pour leurs nombreux tatouages, ce qui inspire leurs fans à suivre leur exemple.

    Cependant, la législation sud-coréenne reste stricte en ce qui concerne les tatouages. Actuellement, seuls les professionnels de la santé sont légalement autorisés à pratiquer le tatouage, bien que cette loi soit souvent ignorée, avec de nombreux tatoueurs opérant sans licence médicale.

    Histoire du tatouage en Corée du Sud

    Culture Contemporaine et Influence Occidentale

    Depuis les années 2000, les tatouages ont gagné en popularité grâce à l’influence des médias occidentaux, des célébrités et des musiciens de K-pop. Des artistes comme Jay Park et G-Dragon ont contribué à normaliser les tatouages parmi les jeunes générations.

    De nombreux artistes tatoueurs talentueux ont émergé, et certains sont reconnus internationalement, malgré les restrictions légales en place.

    Aspect social

    • Les tatouages sont de plus en plus populaires parmi les jeunes, les célébrités et les artistes.
    • Bien que l’acceptation augmente, les tatouages peuvent encore être mal vus dans des contextes sociaux et professionnels traditionnels.

    Aspect légal

    • Les débats autour de la légalisation des salons de tatouage se poursuivent.
    • Certains appels à réformer les lois pour permettre une pratique plus ouverte et sécurisée du tatouage.

    Quizz – test de personnalité

    Découvrez Votre Tatouage Idéal : Faites le Test de Personnalité !

    Avez-vous déjà songé à vous faire tatouer mais hésité face à l’éventail infini de styles et de designs ? Notre nouveau test de personnalité est là pour vous guider dans cette aventure artistique ! Ce quiz a été soigneusement conçu pour faire correspondre vos traits de caractère, vos passions et vos préférences esthétiques à un style de tatouage qui vous ressemble vraiment.

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    Exploration avec la Tatoueuse et militante Grace Neutral

    INTERVIEW DE SEOSEON : TATOUEUSE CORÉENNE

    Par KPHENOMEN

    Connaissez-vous la tatoueuse corénne Seoeon ?

    J’ai eu  l’opportunité de lui poser quelques questions, notamment sur son univers et ses projets. Et surtout pour en apprendre plus sur la culture du tatouage en Corée.

    1) POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER S’IL VOUS PLAÎT ?

    Bonjour, je suis Seoeon gérante du studio Myosotis (마이오소티스) et artiste tatoueuse en Corée du sud.

    2) PARLEZ-NOUS DE VOTRE PARCOURS, COMMENT-ÊTES VOUS DEVENUE TATOUEUSE ?

    C’est après m’être fais moi-même tatouer que j’ai eu l’opportunité d’apprendre les bases du tatouage. Petit à petit, les clients ont commencé à venir et les demandes de rendez-vous se sont multipliées. C’est donc tout naturellement que je suis devenue tatoueuse.

    3) QU’EST-CE QUI VOUS PLAÎT DANS CETTE PROFESSION ?

    J’aime écouter les histoires de mes clients, faire de nouvelles rencontres dans mon domaine d’activité. Et surtout ça me fait plaisir que mes clients aiment mes tatouages.

    4) POUVEZ-VOUS NOUS PARLER DE VOTRE STYLE DE DESSIN ?

    Ma ligne directrice est assez classique. Je mélange plusieurs choses : des designs old school /new school et des formes que je fusionne en un pour créer un tatouage unique.

    5) QUELLES TECHNIQUES UTILISEZ-VOUS POUR RÉALISER VOS DESSINS. QUELLES SONT VOS INSPIRATIONS ?

    En général, je choisis des lignes fines pour mes tatouages.  Concernant mes inspirations, elles me viennent de plusieurs images ou designs que je mélange ensemble.

    6) IL FAUT AVOIR UNE LICENCE MÉDICALE POUR TATOUER EN CORÉE. QUEL IMPACT CELA A SUR VOTRE PROFESSION ? EST-CE DIFFICILE D’ÊTRE TATOUEUSE EN CORÉE ?

    De nos jours, le tatouage s’est démocratisé en Corée, cela est devenu moins difficile d’être tatoueur. Mais lorsque j’entends des préjugés ou des personnes dire que le tatouage est une pratique illégale en Corée cela me blesse et me contrarie.

    De nombreuses célébrités se font tatouer et n’hésitent plus à exhiber leurs tatouages. Cela a permis de démocratiser le sujet en Corée. De nos jours, on trouve des tatouages discrets et très féminins, de ce fait la clientèle féminine est plus nombreuse. On peut avoir un tatouage sans avoir peur de le montrer. Par rapport au passé, les préjugés sur les tatouages se font plus rare.

    7) COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS L’ÉVOLUTION DU TATOUAGE EN CORÉE DU SUD ?

    En Corée, les tatoueurs ont un style raffiné et unique. Je pense que la culture du tatouage en Corée est en plein essor. Les tatoueurs sont très doués et ils ont tous des styles différents, cela plaît à la clientèle.

    8) EST-CE LA PREMIÈRE FOIS QUE VOUS VENEZ TATOUER EN FRANCE ? AVEZ-VOUS UN AVIS SUR NOTRE CULTURE DU TATOUAGE ?

    Je suis déjà venue en 2016 et une autre fois en 2017. Personnellement, il y a des artistes tatoueurs que j’aime beaucoup et les demandes des clients sont très variées. J’ai beaucoup apprécié le respect que les gens ont pour mon travail. C’est pour cela aussi que j’ai décidé de revenir en France pour y tatouer.

    9) PENSEZ-VOUS QUE C’EST DIFFICILE POUR UNE FEMME DE SE FAIRE UNE PLACE DANS LE MILIEU DU TATOUAGE ? OU BIEN PENSEZ-VOUS AU CONTRAIRE QUE C’EST UN AVANTAGE ?

    Je pense que c’est à la fois un avantage et un inconvénient. Un inconvénient car je suis tombée sur des clients assez étranges à cause de cela.  Mais le fait que je sois une femme est un avantage pour mes clientes. En effet, le tatouage est quelque chose que l’on réalise sur la peau et le corps (ndlr : assez intimiste en Corée du sud) et le fait que je sois une femme est un avantage car cela rassure mes clientes.

    10) COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS VOTRE SUCCÈS À L’INTERNATIONAL ?

    Je me demande si je n’ai pas plus de succès à l’étranger qu’en Corée du Sud. Lorsque je regarde ma page instagram je réalise que j’ai bien plus de commentaires rédigés dans une autre langue que le coréen.

    11) QUELS SONT VOS FUTURS PROJETS ?

    Je vais travailler dur en Corée et j’espère avoir la chance de pouvoir visiter de nombreux pays, comme je le fais actuellement. J’aimerais aussi que mon studio se développe plus. J’aimerais aussi recruter de nouveaux artistes qui rejoindront les merveilleux artistes qui m’accompagnent déjà au studio.

    J’espère que cette interview vous a plu, n’hésitez pas à la suivre sur instagram : @seoeontattoo

    Galerie

    Découvrez les Meilleurs Salons de Tatouage à Séoul

    Envie de vous faire tatouer à Séoul ? Notre galerie vous présente les meilleurs salons de tatouage de la ville, où vous trouverez des artistes talentueux prêts à transformer vos idées en œuvres d’art corporelles.

    Que vous cherchiez un style minimaliste, néo-traditionnel, ou quelque chose de plus abstrait, Séoul a tout ce qu’il vous faut. Découvrez des studios renommés pour leur expertise et leur créativité, offrant une expérience client exceptionnelle du début à la fin.

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  • le mouvement féministe depuis les années 1968

    le mouvement féministe depuis les années 1968

    Notre recherche se penche sur l’évolution du mouvement féministe en France depuis son essor dans les années 1968, en analysant les mouvements dynamiques de l’égalité entre les hommes et les femmes jusqu’à nos jours. Nous examinerons les avancées législatives, sociales et culturelles qui ont marqué cette période, tout en comparant la situation française avec celle d’autres pays pour mieux comprendre les spécificités et les défis propres à chaque contexte. Cette analyse comparative nous permettra d’évaluer l’efficacité des différentes approches adoptées pour promouvoir l’égalité des sexes et de mettre en lumière les obstacles qui persistent à l’échelle nationale et internationale.

    Après la seconde guerre mondiale, la société française est marquée par les Trente Glorieuses, une période de forte croissance économique et de progrès technologie. Le baby-boom et l’urbanisation accélérée entraînent de nouveaux défis sociaux, tandis que la société de consommation émerge, diffusant de nouvelles aspirations souvent centrées sur l’individualisme. Malgré que le niveau de vie s’améliore, des inégalités persistent. Les femmes subissent toujours de nombreuses discriminations, y compris une inégalité salariale flagrante. En dépit de la hausse de l’accès à l’éducation, cela n’a quasiment pas changé chez les femmes. De plus l’asymétrie est toujours présente sur le plan à la fois social et économique, les femmes sont sous-représentées dans toutes positions, par excellence, elles gagnent beaucoup moins que les hommes et sont cantonnées à des emplois dits “féminins”.

    Le sexisme dans la publicité dans les années 50 et 60

    Au-delà des inégalités professionnelles, les femmes sont largement cantonnées aux rôles traditionnels de mère et d’épouse, leurs aspirations personnelles étant reléguées au second plan. Cette subordination se manifeste également dans le contrôle exercé sur leur corps : l’avortement est interdit, et la contraception est difficilement accessible, voire illégale.Cette situation inique prive les femmes de leur autonomie et de leur droit à disposer d’elles-mêmes.

    Cependant, un mouvement social naissant, porté notamment par les jeunes générations et les étudiantes, commence à ébranler cette asymétrie des droits. Ces revendications, initialement minoritaires, trouvent un écho puissant dans le mouvement de Mai 68, qui agit comme un catalyseur pour l’émancipation féminine. Les femmes participent activement aux manifestations et aux débats, exigeant l’égalité des droits, la fin des discriminations salariales et l’accès à la contraception. Ce mouvement marque un tournant décisif dans la lutte pour les droits des femmes en France, ouvrant la voie à des réformes majeures dans les années qui suivront, notamment la loi Neuwirth autorisant la contraception en 1967 et la loi Veil dépénalisant l’avortement en 1975.

    La lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes est un combat de longue haleine, jalonné de victoires et de revers.Si Mai 68 a constitué un tournant majeur, il ne marque pas la fin de ce combat. Les inégalités persistent dans de nombreux domaines, et les droits acquis sont parfois remis en question. Cette chronologie illustre les moments forts de cette lutte en France, rappelant que l’égalité des droits n’est pas un acquis mais une conquête permanente qui nécessite une vigilance constante et un engagement continu.

    Le mouvement de Mai 68, bien qu’il ne soit pas initialement centré sur les revendications féministes, a agi comme un révélateur des inégalités profondément ancrées entre les sexes dans la société française. Avant 1968, les femmes subissaient des discriminations flagrantes sur le marché du travail, notamment en termes de salaires et d’accès à certains métiers. Le mouvement a libéré la parole, permettant aux femmes de dénoncer ces injustices et de revendiquer l’égalité. Il a ainsi ouvert la voie à des luttes féministes plus structurées et accéléré l’adoption de lois visant à réduire les discriminations, comme la loi sur l’égalité salariale de 1972. Bien que des progrès indéniables aient été réalisés depuis,l’égalité salariale reste un objectif à atteindre, et le combat continue pour une société plus juste et équitable.

    En outre, l’un des enjeux sociaux majeurs sur lesquels les mouvements féministes français se sont mobilisés est le droit à l’avortement. Comme évoqué précédemment, les femmes étaient historiquement privées de leur autonomie dans les décisions concernant leur propre corps. Le mouvement de Mai 68 a joué un rôle crucial en permettant aux femmes de revendiquer ce droit fondamental. Cette lutte pour le droit à disposer de son corps a abouti à une victoire historique en mars 2024, lorsque la France est devenue le premier pays au monde à inscrire le droit à l’avortement dans sa Constitution. Cette avancée majeure garantit la protection de ce droit fondamental et marque une étape décisive dans la reconnaissance de l’autonomie et de la liberté des femmes.

    Pour conclure, le chemin vers l’égalité est long, mais chaque pas compte. Souvenons-nous de celles qui nous ont précédées, et continuons à avancer, ensemble, vers un avenir où l’égalité des sexes sera enfin une évidence.

    Bibliographie

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  • L’abeille butineuse

    les-butineuses-les-architectes-du-succes-de-la-ruche

    Les butineuses : les architectes du succès de la ruche

    Au cœur de la ruche, une société organisée et dynamique s’épanouit, et au sein de cette harmonie, les butineuses se distinguent par leur dévouement inébranlable. Elles incarnent le poumon vital de la colonie, tant leur rôle est crucial. En leur absence, la famine serait inévitable pour la communauté apicole, et l’apiculteur serait laissé les mains vides.

    Les butineuses, des ouvrières multitâches

    Leur mission centrale consiste à effectuer d’incessants voyages à travers la campagne florissante afin de collecter du nectar. Elles peuvent réaliser jusqu’à une centaine de trajets par jour si les sources de nectar abondent à proximité, mais ce nombre diminue considérablement lorsque les fleurs se font rares, ne s’aventurant généralement pas au-delà de 5 kilomètres de la ruche.

    La danse des éclaireuses : une communication étonnante

    Les butineuses les plus chevronnées gravissent les échelons afin de devenir des éclaireuses. Leur mission consiste à arpenter les vastes territoires environnants à la recherche de toutes les ressources vitales pour la colonie, qu’il s’agisse de nectar, de miellat, de propolis ou d’autres trouvailles essentielles. De retour à la ruche, elles partagent leurs précieuses découvertes avec leurs congénères en réalisant une chorégraphie spéciale, une danse énigmatique qui guide leurs sœurs vers les trésors récemment dénichés.

    Le défi de la collecte

    La collecte du nectar est un acte d’une précision exquise : les butineuses l’aspirent avec leur proboscis et le stockent dans leur jabot, une poche spéciale. Quant au pollen, elles le récoltent sous forme de petites pelotes, un exploit méticuleux et vital pour la survie de la ruche.

    La vie éphémère des butineuses

    Cependant, le labeur des butineuses est éphémère. Après seulement 4 à 5 jours d’efforts intenses, la plupart d’entre elles succombent, laissant place à une nouvelle génération prête à reprendre le flambeau. Cette rotation constante assure la continuité de l’activité de collecte et la survie de la colonie.

    Les porteuses d’eau : gardiennes de l’hydratation

    Enfin, pour couronner le tout, n’oublions pas le rôle crucial

    des porteuses d’eau, garantissant un approvisionnement constant en eau pour la colonie. Leur labeur discret, mais essentiel, maintient l’équilibre vital de la ruche, car la vie de ces insectes dépend étroitement de l’hydratation.

    Conclusion : les butineuses des héroïnes de la nature

    Ainsi, les butineuses se révèlent comme les architectes du succès de la ruche, travaillant sans relâche pour nourrir et soutenir leur communauté. Leur labeur, souvent méconnu, mérite une reconnaissance sans bornes, car sans elles, la ruche ne pourrait tout simplement pas subsister. Elles sont les héroïnes silencieuses de la nature, garantissant la survie de l’ensemble de la colonie et, par extension, contribuant à la pollinisation des plantes et à la chaîne alimentaire dans nos écosystèmes.

  • Les rôles des abeilles

    Le cycle de vie d’une abeille est une progression fascinante au cours de laquelle elle assume divers rôles essentiels à la survie de la colonie.

    À sa naissance, une abeille ouvrière commence par des tâches simples mais cruciales comme le nettoyage des cellules de la ruche. Après quelques jours, elle devient nourrice, prenant soin des larves.

    En vieillissant, l’abeille change de rôle et devient bâtisseuse. À ce stade, elle produit de la cire pour construire de nouvelles alvéoles et réparer les anciennes.

    Un peu plus tard, elle se transforme en gardienne, protégeant l’entrée de la ruche. Finalement, dans les dernières semaines de sa vie, l’abeille devient butineuse.

    Elle quitte la ruche pour collecter nectar, pollen, eau et propolis, des tâches vitales pour l’alimentation et la défense de la colonie.

    À travers ce cycle de vie, chaque abeille ouvrière contribue à la multitude de fonctions nécessaires au bien-être et à la prospérité de la ruche, passant de rôle en rôle en fonction de son âge et des besoins de la colonie.

  • L’abeille nourrice

    Sa nourriture se composera intensément de pollen, source de protéines pour les insectes. Ainsi, ces éléments nutritifs vont lui permettre de continuer son développement, en particulier la formation et la croissance des glandes hypopharyngiennes (dans la tête) et mandibulaires. Ces glandes qui vont justement lui permettre de fabriquer des sécrétions riches en protéines, appelées gelées royale et nourricière, et donc d’évoluer dans son poste de travail ! En effet, vers l’âge de 6 jours, ces glandes seront opérationnelles et notre abeille deviendra nourrice (tout en continuant de consommer du pollen !).

    Mais que fait une nourrice ? Elle est responsable du couvain, ou plutôt assistante ! Les œufs, larves et nymphes transmettent aux ouvrières leurs besoins et influencent la physiologie de ces dernières pour optimiser les soins (stimuler les glandes de nourrissage, inhiber les ovaires …), tout ça grâce aux phéromones ! La nourrice a donc pour tâche principale de produire de la nourriture pour le développement du couvain, mais les proportions de secrétions, miel et pollen varient en fonction de l’âge et de la caste des larves. Au départ, toutes les larves consomment de la gelée royale. C’est à partir du 3ème jour que se fera la distinction entre une future reine, qui continuera d’être alimentée ainsi (et qui sera + nourrie, selon une étude récente de Slater et al.), et une ouvrière qui consommera ensuite de la gelée nourricière. Cette nourriture est déposée sous forme de goutte au fond de la cellule, près de la bouche de la larve.

    Saviez-vous que pour une cellule avec une larve, environ 7000 inspections ont lieu par des abeilles différentes, avec un maximum de 1100 sessions nourrissement ? (Traité Rustica)

    Pour finir, il existe une relation directe entre les apports de pollen (diversité, qualité et quantité) et les abeilles nourricières puisqu’en fonction du pollen consommé celles-ci sont plus ou moins bien nourries, leurs organes plus ou moins développés et fonctionnels, se répercutant sur l’élevage et la production du couvain, et sur l’espérance de vie des individus.

  • L’Osmie ou l’abeille maçonne

    L'osmie, une abeille maçonne

    Qui est l’abeille maçonne ?

    L’osmie autrement nommée « abeille maçonne » de son petit nom latin Osmia cornuta est un insecte, plus précisément un hyménoptère, faisant partie de la famille des Mégachilidées.

    Cette espèce sauvage lointaine cousine de l’abeille domestique sociale, est présente dans toute l’Europe excepté dans les pays nordiques. En France, on compte environ une dizaine d’espèces d’osmies.

    L’abeille maçonne fait son apparition très tôt dans la saison, bien avant les abeilles domestiques, soit fin février à début avril selon les régions. Velue, rousse rayée de noir, elle vole dès le début du printemps à la recherche de petits trous pour y installer ses œufs.

    Elle présente un corps allongé mesurant de 10 à 15 mm de longueur. La tête, velue et noire chez la femelle et présentant des poils gris chez le mâle porte deux antennes segmentées.

    La femelle possède deux cornes entre les antennes et les mandibules qui abritent un organe de type lécheur.

    L’abeille maçonne est, avec le bourdon et certains papillons précoces, un des premiers insectes pollinisateurs à visiter le jardin et ce, très tôt dans la saison. Elle aide ainsi à la pollinisation de certains fruitiers et plantes vivaces, mais aussi des fèves ou des choux. Certains arboriculteurs louent même les services d’entreprises spécialisées qui leur procurent des osmies en nombre, afin d’aider à la pollinisation naturelle de leurs vergers pour s’assurer de meilleurs rendements, car cette abeille infatigable peut voler plus de 14 h durant, faisant des va-et-vient incessants entre les fleurs et les loges de ponte.Cette abeille, bien que possédant un dard, est inoffensive, on peut même la laisser se poser sur le doigts sans qu’elle ne soit agressive, ni ne pique à la différence de l’abeille domestique, qui, si elle est agressée, ou en période d’essaimage peut occasionner de douloureuses piqûres. L’osmie s’en différencie aussi par le fait qu’elle ne transporte pas de pollen sur ses pattes postérieures et ne produit pas de miel.

    Cycle de vie de l’osmie

    Les mâles sont les premiers à sortir du nid durant la période de reproduction qui commence au mois de mars. Ils attendent l’émergence des femelles afin de les féconder dès la sortie du nid. Les femelles vont alors chercher des abris cylindriques et profonds pour y construire des loges en terre destinées à leurs œufs. Les loges du fond contiendront des œufs femelles, les loges le plus près de la sortie des mâles, puisqu’ils en sortiront les premiers. La nature est bien faite !

    Lorsque la première loge est prête, l’osmie femelle part à la recherche de nectar et de pollen dont elle fera une boule qu’elle placera au fond de la loge, elle pondra ensuite son œuf. La larve aura ainsi de quoi se nourrir dès son éclosion.

    Ensuite la larve entrera en nymphose, période qui durera environ 10 mois. L’osmie adulte sortira de sa diapause dès les premiers beaux jours soit en fin d’hiver ou en tout début de printemps selon les régions.

    Régime alimentaire

    L’osmie est phytophage, elle se nourrit exclusivement de pollen et de nectar durant sa courte vie. Sa préférence va vers le pollen des arbres fruitiers comme l’amandier qui fleurit tôt dans la saison, le cerisier, mais aussi le poirier et le pommier. Du côté des ornementales, elle apprécie les roses, l’aubépine et l’églantier mais se délecte aussi de saules, mimosa et des trèfles poussant dans les prairies.