Brenda S. nous offre un entretien exclusif
Mes chers fans de faits divers, impossible pour vous d’être passés à côté de l’affaire de la Grande Maison : toute une famille qui se fait empoisonner, une tutrice qui hérite mystérieusement de leur grand domaine au sud du pays. Le lien semblait évident, et la coupable, toute trouvée : cette dernière les a tués afin de profiter de leur héritage. Mais un nouveau témoin, qui nous a contacté avant même de se rendre à la police, pourrait très certainement renverser le cours de l’affaire.

Si l’ancienne tutrice de la famille Lee est actuellement derrière les barreaux suite au quadruple meurtre qu’elle a commis, vous allez voir que les choses ne sont pas si simples que ça. Cinq ans après les faits de 2019, la Grande Maison est mise en vente sur le marché, et c’est Brenda S., notre témoin, qui en fait l’acquisition. Il y a quelques semaines, alors qu’elle faisait le ménage chez elle, Brenda fait une série de découvertes qui vient désormais contredire la piste des enquêteurs et incriminer une toute autre personne. Elle nous explique tout dans un entretien exclusif, dont voici la retranscription.
Bonjour Brenda. Il y a quelques mois, vous avez emménagé dans la fameuse Grande Maison qui appartenait autrefois à la famille Lee. Vous nous avez contactés en disant que vous souhaitiez faire part de découvertes intrigantes au sujet de l’affaire. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Brenda S. : Et bien… Il y a quelques semaines, je passais l’aspirateur dans une des chambres. Je crois que c’est l’ancienne chambre de la fille aînée, Jeanne. En me baissant, j’ai remarqué ce qui me semblait être une feuille de papier coincée entre le mur et le radiateur. J’ai glissé ma main pour l’attraper, et j’ai trouvé une photo, avec un message assez troublant au verso.
Brenda, la photo retrouvée est un élément majeur dans la quête de la vérité. Nous avons besoin de précisions. Avez-vous connaissance de détails qui pourraient nous aider dans nos recherches ? Que ce soit des observations, ou des rumeurs…On a besoin d’éléments.
Brenda S. : Je vais vous dire ce que je sais.
Vous semblez bien renseigné sur cette famille. Les connaissiez-vous, eux et leur histoire, avant d’acheter ce domaine ?
Brenda S. : Non, je n’avais jamais entendu parlé d’eux. Des voisins m’en ont parlé, c’est comme ça que j’ai découvert leur histoire. Eux aussi trouvaient la tutrice du fils un peu…louche. Ils m’ont parlé de la seule fois où ils ont été invités chez eux, pour la fête d’anniversaire du petit. Laissez-moi me souvenir…
Brenda S. : Ah j’ai du mal à me souvenir de ce qu’elle m’a dit…
Aidez Brenda à retrouver ses souvenirs. Que lui a dit la voisine ?
Brenda S. : Oui ! C’est quasiment mot-pour-mot ce que la voisine m’a confié. Je suis loin d’être une enquêtrice, mais lorsqu’elle m’a raconté l’histoire, tout ça me paraissait trop gros, trop…évident. Après ça, j’ai retrouvé la fameuse photo dans la chambre de Jeanne, avec le mot derrière. J’ai donc décidé de faire des recherches sur la famille, et je me suis assez vite rendue compte des nombreuses incohérences autour de cette affaire. C’est d’ailleurs comme ça que je suis tombée sur votre blog. Dès cette découverte, j’ai décidé de fouiller la maison de fond en comble, espérant trouver plus d’indices.
Fouillez la pièce à la recherche d’indices.
Au vu de ces éléments, à votre avis, Brenda, qui est le véritable coupable ?
Et oui… Selon Brenda S., l’auteur du quadruple meurtre ne serait autre que… Han, le père. Tous les indices retrouvés dans la maison convergent effectivement vers cette piste. Peu de temps avant le drame, le docteur Robert Xafran avait prescrit des somnifères au père, qui se trouvait donc en possession de la substance utilisée pour neutraliser la famille entière, y compris lui-même. Concernant le mobile, il semblerait que Han, très conservateur, ne supportait pas l’idée d’un divorce et a donc préféré tuer sa famille plutôt que de la voir lui échapper. Monica et les enfants avaient tout prévu. Lui aussi. Il a même piégé la tutrice en inscrivant son nom sur l’héritage, à son insu, après avoir découvert qu’elle aidait Monica à préparer son départ. Il savait que certains voisins la trouvaient suspecte, et que personne n’allait avoir de mal à croire en sa culpabilité.
Brenda S., en découvrant des détails troublants, a rassemblé des preuves qui remettent en question la version officielle des faits. Son témoignage, retranscrit sur notre blog, offre donc une nouvelle perspective sur cette affaire complexe et tragique, soulignant les failles du système judiciaire. En effet, suite à cet entretien, nous avons fait nos propres recherches. Il semblerait que Monica ait déjà porté plainte contre son mari à plusieurs reprises, mais que chacune de ces plaintes ait été classée sans suite. Ce manque de soutien reflète bien l’inaction des autorités face à ce genre de situation. La coupable était toute trouvée simplement parce que Han Lee l’avait désignée. Les enquêteurs ne sont pas allés plus loin. Ils auraient pu sauver la famille Lee, mais ils ne l’ont pas fait. En avril 2024, l’Institut des politiques publiques publie une note, dont les données statistiques sont basées sur la majorité des affaires pénales françaises traitées entre 2012 et 2021, et dans laquelle il révèle que 80 % des plaintes pour violences sont classées sans suite (86 % pour les violences sexuelles, 72 % pour les violences conjugales), souvent pour cause de manque de preuves. L’histoire de Monica et de ses enfants ne serait-elle pas finalement l’histoire de centaines de milliers de femmes à travers le monde ?
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